Les châteaux de la Loire font partie intégrante de la vallée, inscrite au patrimoine naturel de l'UNESCO. Comment se fait-il qu'une cinquantaine de forteresses soient regroupées sur un petit carré ? La réponse est simple : cette zone aux IX-XII siècles servait de frontière avec les Normands belliqueux, les seigneurs féodaux cherchèrent donc à protéger leurs possessions en construisant des forts. Pour les forteresses, ils ont choisi une rive escarpée, une falaise rocheuse. La rivière offrait une protection naturelle et, d'une hauteur, la vallée était visible de loin. Les bâtiments étaient insignifiants : leur fonction principale était l'abri de la garnison et du chevalier avec sa famille. Mais au XVe siècle, la situation a radicalement changé. Les campagnes italiennes ont montré aux nobles français que la vie dans la forteresse peut être non seulement sûre, mais aussi très confortable. Les seigneurs féodaux ont commencé à reconstruire des domaines : au lieu de maisons simples, des palais ont été érigés, et des jardins et des parcs ont été aménagés autour. De nouveaux châteaux ont déjà été construits dans la vallée, s'intégrant harmonieusement dans le paysage.
Chambord
Construit sur le caprice de François 1. Le roi choisit l'endroit, à son avis, le plus propice à l'habitation : immenses terres forestières, champs sans fin. Mais le territoire qui a attiré le monarque s'est avéré être marécageux, il a donc d'abord dû être drainé. Mais même après l'achèvement des travaux, des pieux de chêne ont servi de fondation : sinon, les pièces auraient eu de l'eau. Chambord était une construction médiévale de longue haleine : elle a été érigée pendant 28 ans. D'ailleurs, François 1er n'a pas attendu l'exécution de son ordre.
Chambord appartenait à la famille royale : elle était habitée par les héritiers de François. Ensuite, le bâtiment a été abandonné pendant un certain temps. Mais ensuite ils ont commencé à fournir diverses personnes qui sont arrivées en France : Stanislav Leshchinsky, Saint-Germain, il y avait aussi un hôpital de campagne ici. Dans les années 30 du XXe siècle, il est devenu propriété de l'État, il a été ouvert aux touristes. Ici, vous pouvez regarder un beau spectacle de musique et de lumière. Et il est permis de visiter la forêt dans le cadre d'une excursion de groupe en septembre-octobre.
Malheureusement, sur 500 chambres, seules quelques-unes ont été reconstruites. Ils recréent l'atmosphère du Moyen Âge. L'attraction principale est le double escalier en colimaçon. Vraisemblablement, il a été conçu par Léonard de Vinci. En général, il y a plus de 70 marches enchevêtrées : les chercheurs pensent que c'est ainsi que François 1er a tenté d'éviter les conflits entre les favoris, qu'il a reçus en même temps.
Villandry
Le palais a une histoire difficile : les propriétaires ont changé, l'apparence du bâtiment a changé :
- C'était à l'origine un fort bien fortifié qui n'a pas pu être capturé du 13ème au 16ème siècle. Mais la construction était grossière et les intérieurs étaient parfaitement adaptés aux besoins de la garnison. C'est dans ses murs inhospitaliers que fut signé le traité d'Azay-le-Rideau.
- Au milieu du XVIe siècle, Villandry reçut la possession de Breton, secrétaire d'État François 1er. Il supervisa la construction de Chambord et Fontainebleau, c'est pourquoi il souhaita également arrêter sa résidence personnelle dans un lieu exquis. Tous les bâtiments non présentables (à l'exception de la tour centrale) ont été démolis, un nouveau bâtiment a été érigé en forme de fer à cheval. Et la cour était décorée de galeries voûtées. A la demande de Breton, les murs de pierre sont remplacés par des haies, et le parc commence à compléter harmonieusement la structure.
- Au milieu du XVIIIe siècle, Villandry devient la propriété du marquis de Castelana. Il pense que le palais doit être radicalement changé. Villandry a reçu de nouveaux locaux (galeries, balcons), les ouvertures de fenêtres ont diminué. C'est ainsi que le bâtiment a vécu pendant 2 siècles.
- Mais au vingtième siècle, le Dr Carvallio s'adressa au public avec un appel à redonner à Villandry son aspect historique. L'idée est soutenue : la forme des fenêtres est à nouveau modifiée, les galeries sont reconstruites. Mais les historiens soutiennent que la reconstruction n'a pas affecté une partie importante du parc et de la façade sud.
Les intérieurs frappent par leur chic et leur raffinement : l'atmosphère du XVIIIe siècle y est authentiquement recréée. Et certains des éléments intérieurs sont authentiques. Vous pouvez entrer à l'intérieur avec une visite guidée et la tour offre une vue imprenable, inscrite sur la liste du patrimoine naturel de l'UNESCO.
Amboise
Au départ, elle remplissait une fonction défensive : c'était une forteresse imprenable, culminant à 40 mètres au-dessus de la Loire, une telle fortification pouvait résister à un long siège. Au XIIIe siècle, la forteresse commence à appartenir à la famille d'Amboise, puis à la couronne. La forteresse est entièrement reconstruite avec l'arrivée au pouvoir de Charles 8. Aimant le luxe, il décide de reconstruire entièrement le domaine. C'est Charles 8 qui a eu l'idée de créer les célèbres jardins à l'italienne sur le territoire de la fortification.
François 1er passe son enfance à Amboise.Par la suite, le monarque consacre beaucoup de temps au palais, et pour des solutions techniques il invite Léonard de Vinci. Par la suite, la famille royale quitta Amboise, le palais fut abandonné. Et pendant la Révolution française, il y avait une usine de fabrication de boutons. C'est à cette époque qu'Amboise faillit mourir : un parlementaire proposa de démanteler une partie de la forteresse, vendant les pierres pour couvrir les frais d'entretien de l'encombrant ouvrage.
Les intérieurs restituent parfaitement l'atmosphère du Moyen Âge. Voici une collection de meubles de cette époque. Et les chambres portent le nom de femmes célèbres qui ont vécu dans ses appartements à différentes époques. Les touristes visitent volontiers l'exposition consacrée à Léonard de Vinci.
Blois
L'histoire de Blois commence au IXe siècle. C'est alors que la première citadelle est construite sur une falaise au-dessus de la Loire. Ce n'était absolument pas une structure préliminaire: d'un côté il y avait une haute falaise, de l'autre - une rivière profonde. Mais la construction à grande échelle a commencé à l'époque de Louis Orléans. Par la suite, Charles d'Orléans, revenu de captivité anglaise, patron des artistes et des poètes, vécut à Blois. Le roi de France, Louis XII, est également né dans le château.
Louis XII fit la capitale de sa ville natale et reprit l'aménagement de sa résidence personnelle. A cette époque, il n'y avait plus besoin de forteresses bien fortifiées, alors le monarque a dirigé toutes ses forces et ses moyens pour construire une nouvelle aile. Le boîtier a naturellement été nommé d'après son créateur. Cet édifice diffère sensiblement du reste des édifices blois : luxe et raffinement y règnent. D'ailleurs, ayant reçu l'archiduc d'Autriche dans la nouvelle résidence, le clairvoyant Louis XII a empêché un conflit militaire avec l'Autriche. Le monarque d'une puissance voisine était subjugué par la courtoisie et aveuglé par la richesse de Blois.
Le palais était également aimé de François Ier. Il a construit sa propre aile, sur la façade de laquelle il a immortalisé la devise : J'encourage le bien, mais je déteste aussi l'âme mauvaise. Afin que les descendants se souviennent bien de la leçon, elle a été enregistrée 12 fois.
Malheureusement, après le départ de François Ier de Blois, la résidence a été abandonnée, elle a commencé à se dégrader. Pendant quelque temps habita ici le disgracié Gaston d'Orléans, qui commença à construire sa propre aile. La construction du bâtiment s'est arrêtée assez rapidement.
Blois survit miraculeusement sous le règne de Louis XVI : le roi souhaite vendre la demeure, et s'il n'y a pas d'acheteur, alors détruire la forteresse. Heureusement, les vassaux dissuadèrent le roi de la barbarie : le monarque ordonna le déploiement d'une garnion à Blois.
La Révolution française acheva le déclin de la forteresse. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle qu'a commencé la première reconstruction, qui a été sévèrement condamnée par les architectes pour avoir ajouté des éléments inexistants. Aujourd'hui, Blois a retrouvé sa forme originelle : c'est un monument étonnant qui réunit les traits de plusieurs époques historiques.
Chenonceau
Ce château est l'un des rares propriétés privées en France. Mais les propriétaires laissent volontiers les touristes entrer dans le bâtiment et dans les environs. Les historiens appellent Chenonceau un château de femmes. Et il y a une explication logique à cela, des femmes célèbres de différentes époques ont participé activement à l'arrangement:
- L'épouse du propriétaire du château, Ekaterina Boye, reconstruisit la forteresse au nom de son mari, ne laissant que la tour centrale et le pont levant. Et elle a également aménagé un immense parc autour de la nouvelle maison.
- Après la mort du couple Boye, François 1er, qui s'y connaissait en beauté, prend la succession des héritiers, déclarant ces derniers traîtres. Et son héritier, Henri II, a fait don de la résidence royale à sa favorite, Diane de Poitiers. La dame avait un goût exquis : elle se chargea de reconstruire le jardin, planta des plantes exotiques. Diana a construit un pont de pierre sur le Cher.
- Devenue veuve, Catherine de Médicis jugea de son devoir de reprendre le château à sa rivale. La reine mère n'a pas fait beaucoup d'aménagement paysager, mais elle a transformé le parc de manière purement intuitive : une galerie d'une beauté étonnante apparaît sur le pont. De plus, Catherine crée un deuxième parc, qui devrait faire de l'ombre aux jardins de Diane de Poitiers.
- Par la suite, son épouse vécut à Chenonceau avec le roi Henri III. La rumeur l'appelait la reine blanche, parce que la robe de deuil des veuves est blanche.
- Après la mort de la reine blanche, Chenonceau tomba progressivement en décadence. Le triste sort est changé par l'achat d'une résidence pour sa femme par Dupin. Madame Dupin transforma l'immeuble terne en salon que Jean-Jacques Rousseau visita avidement. Il est à noter que Madame Dupin était miséricordieuse envers les serviteurs, donc, pendant la Révolution française, Chenonceau n'a pas été pillé et détruit. Il n'a même pas été confisqué.
- Mais le principal mérite de créer le look de Chenonceau appartient désormais à Madame Pelouse. Mais cette dame fut maîtresse pendant une courte période : le domaine fut emmené au trésor pour dettes.
Les derniers propriétaires sont la famille Meunier. Les descendants de Meunier participent à la Résistance et des réunions partisanes se tiennent au château. Cette famille possède toujours Chenonceau.
Buteon
Les premiers propriétaires, la famille Comte du Forez, soucieux de la sécurité de leurs biens, construisirent une excellente fortification sur les bords de Loire. La construction était grossière, mais elle remplissait parfaitement son rôle. Au 14ème siècle, le bâtiment change de propriétaire : ce fut d'abord Fey, puis Shalyu. Au XVe siècle, le duc Jean de Bourbon achète le domaine pour le présenter à sa favorite. Pendant cette période, la reconstruction de Buteon commence, conformément aux besoins des dames.
Le fils du duc Jean hérite du palais après la mort de sa mère. Il continue d'équiper la forteresse, construit l'aile nord. Mais Mathieu de Bourbon n'ayant pas d'enfants, après sa mort sa cousine Suzanne de Bourbon en devient propriétaire. Au XVIIIe siècle, le propriétaire suivant de Buteon, Claude Antoine, est tué lors du siège de Lyon. Le domaine est morcelé : la forteresse elle-même passe au baron de Monttime, et les terres et forêts sont vendues en partie.
Au 19ème siècle, Buteon a acquis un riche philanthrope et a fait don du domaine à sa femme. Une autre reconstruction a lieu : de nouvelles pièces sont ajoutées et les anciennes pièces sont retournées. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Français fuyant la Lorraine se sont cachés à Buteon. En 1995, la municipalité rachète le palais. Buteon est à nouveau reconstruit, essayant cette fois de retrouver son apparence d'origine. C'est désormais une destination touristique. De plus, Buteon accueille des expositions thématiques et des événements musicaux.
La Roche
Les premiers propriétaires ont choisi, leur semblait-il, un endroit commode pour contrôler la vallée de la Loire. L'île rocheuse était inaccessible depuis la terre, les tours de La Roche offraient une excellente vue sur les confins du comté. Mais le revers de cette situation était que La Roche était constamment détruite par de grandes (et pas tellement) inondations. Les propriétaires ont dépensé d'énormes sommes d'argent pour remettre le bâtiment en ordre.
Finalement, au XVIIe siècle, un autre coup des éléments endommage tellement le palais que les propriétaires refusent de le restaurer. Longtemps, La Roche est restée à l'abandon : il ne restait plus grand chose de la façade gothique. Au contraire, c'était juste un manoir négligé et négligé.
Au début du XXe siècle, un Rouennais achète un immeuble terne et commence à le remodeler. Mais le projet de création d'un réservoir (1930) suppose l'inondation complète du château médiéval. La communauté du département est intervenue en la matière, le projet a été modifié. Mais la menace d'inondations persistait.
Aujourd'hui, c'est un endroit pittoresque où les touristes sont nombreux du printemps à la fin de l'automne. Des soirées musicales, des bals costumés, des jeux pour petits et grands y sont organisés. Les salles présentent des costumes médiévaux, des classes de maître culinaires et artisanales.
Palais des Ducs de Nevers
Le bâtiment a été érigé à la fin du XVe siècle. Le client était le comte Jean de Clamensi. Mais déjà au milieu du XVIe siècle, le nouveau propriétaire (François Ier de Clèves) apporta des modifications au projet initial. Ensuite, le propriétaire suivant (le comte Gonzago) a modifié l'apparence du bâtiment :
- cariatides apparues
- pilastres ajoutés
- coupe à travers les fenêtres dans le grenier du 3e étage
- les fenêtres de la tour centrale étaient ornées de bas-reliefs
- les intérieurs ont été décorés de nouvelles cheminées
Mais la partie nord du palais a conservé les caractéristiques gothiques d'origine. L'espace le plus élégant était la salle d'audience, qui a été personnellement conçue par le cardinal Mazarin. Aujourd'hui, des institutions de l'État fonctionnent dans le palais, il y a un salon et une salle où sont enregistrés les mariages. Dans le reste des pièces, les intérieurs du Moyen Âge sont recréés, vous pouvez les voir.
La Bussière
Contrairement à la plupart des châteaux de la Loire, La Bussien est une propriété privée. Le château des pêcheurs a été construit au 12ème siècle comme une fortification, mais plus tard transformé en une résidence agréable et pittoresque. Descendants de la famille Chaseval, le couple Chaisval, a ouvert le palais reconstruit pour les touristes en 1962.
Les invités se voient offrir :
- salles médiévales avec mobilier reconstitué
- sous-sol avec instruments de torture (là les chevaliers pacifiaient les rebelles)
- Labyrinthe
- bateaux, filets et outils pour la pêche en eau douce
- un potager qui produit des légumes consommés dans la France du XVIIIe siècle
- jardins luxuriants où mûrissent des fruits juteux
- cuisine avec ustensiles du moyen age
Et tout cela est lié à l'art de la pêche en eau douce. Le projet de la famille Chaisval connaît un tel succès que La Bussière a été inscrite sur la liste des sites de l'UNESCO.
Gien
La demeure a appartenu à la famille Gien depuis sa construction jusqu'à la Révolution française. Le but initial est de protéger les biens des barbares.
La forteresse a une histoire riche :
- Charles VII y vécut peu de temps, après la libération de la ville par la Vierge d'Orléans
- la demeure a été offerte en cadeau à son épouse (fille de Louis XI Anne) par l'un des comtes de Gien
- Henri II et Catherine de Médicis y ont séjourné
- à Gien, le Roi Soleil et Anne d'Autriche se cachaient de la Fronde
Après la Révolution française, Gien devient municipale. Il abritait la préfecture, le tribunal et la prison. Au XVIIIe siècle, le bâtiment acquiert une nouvelle aile. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Gien a été partiellement détruite. En 2012, le gouvernement français a alloué des fonds pour la reconstruction du palais. Le bâtiment a acquis son aspect d'origine et des recherches archéologiques ont été menées sur le territoire. Depuis 1952, le Musée international de la chasse est installé à l'intérieur des murs. Il occupe tous les locaux, une vaste exposition se compose de plus de 15 000 pièces.
Sully-sur-Loire
Cette forteresse a été construite au XIIe siècle par la famille Sully afin de contrôler le pont sur la Loire. Mais au XVe siècle, la traversée est détruite et le fort est resté. Et les propriétaires l'ont progressivement adapté à leur propre vie :
- au XVIe siècle, Sully-sur-Loire reçoit une nouvelle aile
- au 17ème siècle, l'édifice est entièrement reconstruit (conformément à l'époque, l'édifice acquiert les traits de l'architecture Renaissance)
- au XVIIIe siècle, l'ensemble tire sa conclusion logique : les bâtiments anciens et nouveaux sont réunis par un bâtiment orienté du nord au sud
L'imprenable Sully-sur-Loire défendait les personnes en danger : au XVIIe siècle, le jeune Roi Soleil s'y cachait de la Fronde, et au XVIIIe - Voltaire. Sully-sur-Loire a failli mourir plusieurs fois : elle a été gravement incendiée au début du XXe siècle, et pendant la Seconde Guerre mondiale ses bâtiments ont été partiellement détruits par les obus allemands.Les ducs de Sully possédèrent la forteresse jusqu'en 1962, puis le bâtiment fut acquis par le département de la Loire. Sully-sur-Loire a été reconstruit et transformé en site touristique.
Le centre accueille chaque année le Festival international de musique classique. De plus, l'appartement abrite une exposition consacrée à la vie des seigneurs féodaux. L'ensemble architectural est également intéressant : les deux complexes sont situés sur des territoires différents, qui sont entourés d'un canal commun. Ce fossé fait partie d'un système qui protège les bâtiments d'éventuelles inondations. Sur le territoire se trouvent des jardins conçus par le duc de Béthune.
Meun-sur-Loire
Fait inhabituel, cette forteresse a été construite au XIIe siècle sous la direction de l'évêque d'Orléans. Et le but était le même : protéger les propriétés foncières de l'église Saint-Lifar et du monastère adjacent des ennemis. Initialement, la forteresse possédait 2 tours d'observation percées de meurtrières, couronnant la structure imprésentable d'un profil carré. Mais les évêques suivants ont prêté attention à l'édifice : il s'agrandit, des tours, un corps de garde, des caves et un pont-levis sont ajoutés. Certes, après un certain temps, à la place du pont, une tour d'entrée a été construite.
Meun-sur-Loire était la résidence officielle des évêques d'Orléans, c'est donc ici que furent reçus François 1, Charles VII, Louis XI. La forteresse était bien située : sa petite garnison contrôlait complètement la vallée de la rivière. Ainsi, pendant la guerre de Cent Ans, Meun-sur-Loire est prise par les Britanniques, qui rendent la forteresse totalement inaccessible.
Après que la Pucelle d'Orléans ait repris Meun-sur-Loire aux Britanniques, une prison est installée dans la forteresse. Ici, les prisonniers attendaient le procès des évêques ou du roi. Le plus célèbre « invité » de la forteresse était le poète et criminel François Villon. Avant la Révolution française, Meun-sur-Loire appartenait aux évêques d'Orléans. Puis le palais a été acheté par un banquier. Le complexe lui appartient encore aujourd'hui, mais il est ouvert à la visite. Actuellement, la restauration est en cours, l'accès est autorisé à 30 des 131 chambres.
Cheverny
Il y a beaucoup de moments insolites dans l'histoire de Cheverny :
- La forteresse depuis le moment de sa construction jusqu'à nos jours appartient à une famille Guro. Une période de moins d'un an au cours de laquelle la propriété appartenait à des étrangers peut être exclue.
- Henri II confisqua Cheverny à Guraud, accusant le vassal de haute trahison. Et la forteresse fut présentée à Diane de Poitiers. La dame s'est offusquée parce qu'elle considérait l'immeuble insignifiant indigne de sa personne. Quelques mois plus tard, elle vend le domaine à la famille Guraud. N'est-ce pas un merveilleux retour!
- La Révolution française et les guerres qui ont suivi n'ont pas causé de dommages importants à la propriété. Par conséquent, il a été possible de préserver les intérieurs et le mobilier d'origine du manoir.
- Cheverny a ouvert ses portes aux hôtes en 1922. Bien qu'appartenant à un particulier, il est devenu la première attraction touristique parmi les châteaux de la Loire.
Le premier maître de la fortification, Jacques Guraud, décide de se défendre et de défendre ses biens. Pour cela, il a construit une forteresse à l'emplacement d'un moulin ordinaire. Le moulin s'est transformé en un bâtiment muré hérissé de meurtrières. Pour une sécurité totale, un fossé profond a été creusé autour et rempli d'eau. Une telle fortification permettait de repousser une attaque soudaine, et, si nécessaire, de survivre à un long siège. Mais personne n'a commencé à attaquer Guro, et bientôt les descendants du vaillant chevalier ont commencé à reconstruire l'habitation inesthétique.
Tous les bâtiments d'origine ont été démolis : des locaux techniques ont été érigés à la place des murs et des tours. Du calcaire local a été utilisé pour les bâtiments centraux. Il a une particularité : il s'allège avec le temps. Par conséquent, les touristes d'aujourd'hui appellent Cheverny un palais éblouissant. Malgré la disponibilité de financements gratuits, l'affaire progresse lentement : Heinrich et Margarita Guraud meurent de vieillesse, sans attendre la fin des travaux. Mais il a été conçu par Cheverny Bougier, qui a créé Chambord et Blois.
Aujourd'hui, les touristes peuvent voir l'armurerie, la cantine, la salle des trophées et les salons. L'attraction "soupe de chien" est particulièrement intéressante. Sheverly a un chenil avec plus de 60 animaux de race. Un grand nombre de touristes affluent quotidiennement pour les nourrir.
Beauregard
La fortification d'origine a été érigée au XVe siècle par le comte Dulce. Par la suite, l'oncle de François Ier possédait la forteresse, mais il n'a pas apporté une contribution significative à la transformation du château. La reconstruction de la forteresse fut entreprise par Jean de Thiers, qui la racheta en 1545. De Thiers a construit de nouveaux locaux, les combinant habilement avec ceux existants. Malheureusement, le nom de l'architecte qui incarna le plan de Thierry est inconnu. Les intérieurs ont été créés par des peintres et sculpteurs de la cour : le financier d'Henri II pouvait se permettre un tel luxe.
Côté sud, le domaine était agrémenté d'un jardin où des plantes exotiques fleurissaient et portaient leurs fruits. La superficie du parc est de 70 hectares. Aujourd'hui, vous pouvez voir les vestiges d'une chapelle du XVe siècle. Le propriétaire suivant du château, Paul Ardier, entreprend une reconstruction générale de l'édifice : il ajoute des bâtiments symétriques pour remplacer les anciens bâtiments. Il a également fondé une galerie de portraits. Toutes les peintures sont des copies de toiles d'artistes célèbres représentant des hommes d'État de France.
En 1864, Prosper Mérimée lance un appel pour la reconnaissance de Beauregard comme site du patrimoine culturel français. Aujourd'hui, le propriétaire du château est du Pavillon. La fierté de Beauregard est la chambre rouge. Tous les détails sont en acajou. Les touristes visitent volontiers la galerie des portraits, qui présente les portraits de plus de 300 rois et hommes d'État de France.
Chaumont-sur-Loire
La première forteresse en bois fut construite par le comte de Blois pour protéger les terres des incursions du voisin agressif du comte d'Anjou. Bientôt le château est racheté par le comte d'Amboise : sa famille est propriétaire du domaine depuis près de 5 siècles. Louis XI accuse d'Amboise de trahison, il ordonne donc la destruction de la demeure familiale. Mais chaque nuage a une lueur d'espoir : le patronyme d'Amboise reconstruit à nouveau le château, mais déjà dans la pierre. La construction a commencé par l'aile ouest : elle semble la plus imprenable. La restauration de la forteresse a été réalisée par 3 générations d'Amboise, le style austère a donc acquis une certaine élégance.
Au XVIe siècle, Chaumont-sur-Loire change à nouveau de propriétaire : il devient la propriété de Catherine de Médicis. La reine vécut longtemps au château, elle y invita des astrologues : un observatoire fut même organisé pour eux dans la tour. Une collection de tapisseries de Catherine a survécu, dont la reine était une connaisseuse et une amante.
Après la mort d'Henri II, Catherine de Médicis décide de se venger de Diane de Poitiers : elle oblige l'ancienne favorite à échanger Chenonceau contre Chaumont-sur-Loire. Diana a passé les années restantes dans la nouvelle résidence avant sa mort. Sa chambre a survécu, facilement reconnaissable à ses armoiries et à son monogramme.
La situation change lorsque la famille d'Aramont achète la résidence. Le Comte engage l'architecte Morandier pour restaurer l'édifice. Et après 100 ans, Chaumont-sur-Loire devient un État. Il est à nouveau restauré et transformé en centre touristique. Le Festival international de l'art du jardinage s'y tient chaque année.
Montjoffroy
Ce château a entièrement recréé des intérieurs du XVIIIe siècle. Le destin était favorable à Montjoffroy :
- le domaine appartient à la même famille, de Contada
- le bâtiment a survécu pendant les vols de la révolution française
- les propriétaires modernes ont décidé de garder les intérieurs qui étaient sous le premier propriétaire
Le château a été érigé par le marquis de Contad de France à la fin du XVIIIe siècle. Le grès local a été utilisé pour la construction, qui a une propriété intéressante : il s'allège au fil des années. Le bâtiment est en forme de fer à cheval, le style de construction est défini comme la Renaissance.
Le maréchal n'était pas contraint par les fonds : les meubles étaient commandés aux meilleurs artisans. Mais il était aussi gentil avec les paysans. Une telle gentillesse est revenue au centuple : les roturiers ont sauvé Montjoffroy du pillage pendant la révolution. Il a même été laissé entre les mains des propriétaires.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Montjoffroy n'a pas été touché par les tirs d'artillerie ou les bombardements. La seule chose à laquelle le château ne pouvait résister, c'était le temps.Lorsque les propriétaires ont décidé de restaurer le bâtiment à la fin du 20ème siècle, ils ont été confrontés au fait que les intérieurs ont été complètement détruits.
La situation a été sauvée par la documentation, parfaitement conservée par les anciens propriétaires : des factures de fournisseurs de tissus et de meubles ont été retrouvées. Certaines entreprises sont toujours en activité. Les restaurateurs ont commandé des tissus d'ameublement à partir des échantillons survivants. En même temps, ils étaient guidés par le principe : le même tissu devait être sur les meubles, les rideaux et les murs. Les propriétaires n'ont pas repensé Montjoffroy, les touristes peuvent donc voir les intérieurs reconstitués dans les locaux du XVIIIe siècle.
Château des Ducs de Bretagne
Cette forteresse a été construite au XIII siècle par le duc de Breton Guy de Toret pour se défendre contre les Normands belliqueux. Parallèlement, il fait partie de la succession de Mgr Geoffroy. L'affaire est examinée à la cour royale, tandis que les formalités administratives habituelles traînent en longueur, Guy de Toiret creuse un fossé rectangulaire et pose les fondations de la tour.
La première forteresse consistait en une seule tour entourée d'un mur. Dès que les lieux furent prêts à vivre, la famille du duc emménagea dans une nouvelle résidence. Puis les descendants de Guy de Toiret achevèrent la forteresse à leur goût : des tours furent ajoutées, inscrites dans le mur de la forteresse, un pont-levis, et un grand palais fut construit. Dans le même temps, non seulement le confort était pris en compte, mais aussi la valeur défensive de l'ouvrage : le duché de Breton restait isolé.
Les hommes propriétaires du château ne sont pas les seuls à veiller à son renforcement : Anne de Breton et sa fille Clotilde, devenues reines de France, font beaucoup pour faire prospérer la demeure familiale. Au milieu du XVIe siècle, la forteresse devient pendant quelque temps résidence royale. Cela a influencé le sort du château pendant la Révolution française : les rebelles ont offert à la ville de racheter le palais pillé. Mais la commune ne disposant pas d'une telle somme, les habitants transformèrent la forteresse en prison pour la noblesse et les royalistes.
En 1800, un entrepôt de poudre à canon explose dans la forteresse : les bâtiments sont détruits ou endommagés. Des travaux de restauration ont été effectués, puis la ville a racheté la résidence. Une exposition d'art et d'artisanat a été ouverte dans les locaux restaurés. La Seconde Guerre mondiale a épargné la forteresse. Mais il a été abandonné pendant longtemps, donc les bâtiments étaient vétustes. La reconstruction n'a commencé qu'à la fin du 20e siècle. Aujourd'hui, des expositions permanentes et thématiques sont proposées aux invités. Vous pouvez simplement vous promener sur le territoire, faire le tour de la forteresse le long du haut du mur.
Châteauden
La première tour de la forteresse fut construite au XII siècle par le comte de Blois Thibault V. Le but est habituel : protéger les possessions de l'attaque des Normands. Chateaudun est la plus forte fortification de la Loire. Donjon est un bâtiment résidentiel et en même temps une fortification. A côté se trouve une chapelle, protégée par un mur de forteresse.
Beaucoup a été fait pour la construction de Châteaudun par son propriétaire le plus célèbre : le Bâtard Jean de Dunois, associé de Jeanne la Vierge. Le fils illégitime du comte est élevé avec le futur roi de France, Charles VII. Il a été chargé de racheter Charles d'Orléans de la captivité anglaise. Pour mener à bien la mission, Bastard a reçu Chateauden. Par son ordre, l'aile ouest a été érigée.
A la fin du XVe siècle, François Orléans-Longueville fait construire l'aile nord de la forteresse. Le style de construction combine les traditions de la Renaissance et les canons gothiques. Pendant la Révolution française, Châteaudun a été pillé par les rebelles, et plus tard la forteresse s'est transformée en caserne. Depuis 1938, la forteresse appartient à l'État. Aujourd'hui Châteaudun est ouvert aux touristes. Les clients sont invités à voir les intérieurs du XVIIIe siècle, une exposition de céramiques, les fresques de la chapelle. Le joyau de Shitoden est la collection de tapisseries du comté d'Alençon.
Montoir
Le Château de Montoire a été construit au XIe siècle par la famille Montoire. La position géopolitique favorable de la forteresse entraîna une lutte permanente pour le domaine entre les familles Montoire et Lavardin. Aux XII-XIV siècles, la forteresse est reconstruite. Aujourd'hui la forteresse appartient à la commune de Montoire-sur-le-Loire, mais il en reste des ruines pittoresques. Le château de Montoire est un monument culturel, les touristes peuvent le voir en toute liberté.
Gens
Les premiers propriétaires de Luda furent les Ducs d'Anjou. Ils construisirent une forteresse de bois pour s'opposer aux guerriers normands. Mais bientôt le bâtiment a été remplacé par un bâtiment en pierre. Mais un jour, la forteresse se rendit aux Britanniques. Le maréchal Gilles de Retz le rendit à la France, à qui le roi le donna à Lud. Certes, bientôt le château militaire en disgrâce a été confisqué.
A la fin du XVe siècle, Lud rachète Jean de Dion. Il était assez riche pour reconstruire la forteresse à son goût. Et surtout, Jean aimait s'amuser et se divertir. Durant cette période, qui dura près de 100 ans, le comte et ses descendants décorèrent le fort, le transformant en un véritable palais. Et autour, ils ont aménagé un jardin et un parc, où des fleurs étranges sentaient et où poussaient des plantes exotiques.
Au XVIIIe siècle, Lud commence à appartenir à la famille Vieville. Les propriétaires de la Compagnie des Indes orientales disposaient de fonds suffisants pour rendre la résidence luxueuse. Un bas-relief a été érigé à l'emplacement des douves, et un jardin a été aménagé autour du palais. Pendant la Révolution française, la garnison Luda ne pouvant résister aux rebelles, la forteresse est prise, pillée et détruite. Mais au milieu du XIXe siècle, le château revient à la famille Vieville. La reconstruction a été lancée. Aujourd'hui, le domaine accueille les touristes, organise des festivals d'art du jardinage.
Angers
La première fortification a été construite au IXe siècle sur la haute rive de la rivière Men par le duc d'Anjou Foulques 3. Le but est standard : se protéger des Normands agressifs. Et une fortification imprenable sur cette place fut érigée par Saint Louis IX. Des murs de 50 m de haut réunissent 17 tours. Peu osaient prendre d'assaut un tel fort.
Mais derrière les murs imprenables se cachaient de gracieux palais, où les ducs d'Anjou menaient une vie luxueuse. Des tournois de chevaliers y étaient régulièrement organisés, des animaux étaient gardés dans la ménagerie, le territoire était agrémenté d'un parc. Un potager a été aménagé près du palais, où l'on cultivait des légumes pour la table du duc, des parterres de plantes médicinales et épicées-aromatiques ont été creusés.
Au XVIe siècle, sur ordre d'Henri II, ils tentèrent de détruire Angers. Mais ils n'ont réussi qu'à réduire la hauteur des 17 tours. D'ailleurs, ce changement fut bénéfique : après que les tours furent reliées par une galerie à canons, le fort devint absolument imprenable. La forteresse se trouvait sur la haute rive de la rivière Men, et des côtés restants, elle était protégée par un canal creusé artificiellement, il était donc impossible de s'approcher des murs par voie terrestre. Vous ne pouviez entrer ou entrer que par le pont-levis.
Aujourd'hui, Angers est ouvert aux touristes. Au fond du fossé asséché, la reconstitution du camp des chevaliers médiévaux est aménagée. Vous pouvez inspecter des tentes, toucher des armes, escalader le mur et voir les environs de la ville. Le territoire est soigné : un jardin, un jardin pharmaceutique, un vignoble sont aménagés. Il y a des expositions dans le palais.
Ene-le-Vieuil
Ene-le-Vieuil est une propriété privée qui a le statut de monument historique privé. De plus, le parc environnant a reçu le statut de Jardin Merveilleux, qui est décerné par le gouvernement français aux meilleurs ensembles. Le fort remplissait d'importantes fonctions défensives : il bloquait la voie aux troupes des ducs d'Aquitaine, qui tenaient la main de l'Angleterre. Ene-le-Vieuil était bâtie sur une plaine, elle comportait donc 2 lignes de fortifications. Actuellement, les frontières extérieures ont été détruites.
Pendant la guerre de Cent Ans, la forteresse ne fut jamais prise d'assaut, la garnison résista aux assauts et aux longs sièges. Aujourd'hui, certains des locaux sont utilisés pour la résidence permanente des propriétaires. Les autres ont des intérieurs originaux et sont disponibles pour les touristes. Dans la salle royale, tout est resté inchangé à partir du moment où le couple royal a visité le palais. Seuls les monos L et A (Louis et Anna) ont été ajoutés, emblèmes des époux royaux : lys et hermines.
Valence
Le premier bâtiment sur le site de Valance moderne est apparu au 10-11ème siècle. C'était une tour solitaire inesthétique. Au XIIIe siècle, Sir Gauthier de Valance fit construire une petite forteresse autour d'elle.Mais en dot, Valance a commencé à appartenir aux Chalon-Tonner, qui ont achevé les bâtiments à l'intérieur de la forteresse. A cette époque, la salle des gardes a été construite, reliée aux murs de la forteresse par un passage souterrain.
Au XVe siècle, la famille d'Etamp reconstruit le domaine : une galerie est érigée, et les travaux du palais commencent. L'architecture présente les traits caractéristiques du Château Chambord. Au début du XIXe siècle, Valence était un domaine riche et luxueux. Son dernier propriétaire vendit le domaine à Talleyrand. Le ministre napoléonien n'avait pas assez d'argent, donc une partie de la somme a été apportée par Bonaparte lui-même. C'est Talleyrand qui a fait de Valence ce que les touristes voient aujourd'hui.
Il est à noter que les princes d'Espagne purgeaient une arrestation honorifique au domaine. Pour divertir les captifs, Napoléon propose à Talleyrand d'organiser un théâtre. En 1810, les comédiens donnent leur première représentation. Pendant un quart de siècle, tous les nobles d'Europe cherchèrent une invitation à la luxueuse Valence. Après la mort de Talleyrand, le château est hérité par son parent éloigné, qui reçoit le titre de duc de Valence. Et depuis 1980, le domaine appartient à l'État. Le service surveille l'état du complexe, effectue des travaux de restauration.
Champigny
La forteresse a été construite au XIIe siècle par le chevalier Bouquet. Par la suite, il devint la propriété des ducs d'Orléans. Au XVIIe siècle, le domaine est acquis par le cardinal de Richelieu dans le cadre d'un troc. Le nouveau propriétaire a commencé à détruire tous les bâtiments existants, ne laissant intact que le pavillon Jupiter. Richelieu envisage de détruire la chapelle, mais le Pape empêche la barbarie. Après 3 décennies, la duchesse d'Orléans a gagné la cour et a reçu le domaine détruit et une compensation monétaire, qu'elle a utilisée pour organiser le parc.
Le XXe siècle, malheureusement, apporte de nouvelles déceptions : Champigny est racheté par une entreprise japonaise. Une gestion médiocre a conduit à la perte de certains éléments architecturaux et intérieurs. Le XXIe siècle s'avère plus réussi pour Champigny : il est acquis par une famille d'Américains qui ont déjà restauré une partie des lieux et placé une exposition dans les halls. Les travaux de restauration se poursuivent, mais les touristes sont encouragés à voir la partie reconstruite du bâtiment et l'exposition.
Montreuil-Bellay
La forteresse fut fondée par Foulques III d'Anjou au XIe siècle, et la céda bientôt à son sujet, du Bellay. Depuis, le château porte le nom du chevalier : Montreuil-Bellay. La forteresse possédait un passage souterrain qui permettait de communiquer avec La Mot-Bourbon. Malheureusement, les galeries ont été détruites. Au 14ème siècle, les propriétaires transformèrent le château en une citadelle imprenable, et au 15ème siècle, il fut reconstruit dans le respect des traditions de la Renaissance. C'est à cette époque que le Château-Neuf fut construit, les anciens furent remaniés et de nouveaux locaux furent ajoutés.
Pendant les guerres de religion, Montreuil-Bellay est assiégé, mais repousse toutes les attaques. De plus, les propriétaires de la forteresse donnaient de la nourriture aux deux belligérants. Pendant la Révolution française, des prisonnières royalistes de sexe féminin y ont été détenues, et pendant la Seconde Guerre mondiale, un hôpital a été déployé. Depuis 1979, Montreuil-Bellay est un monument culturel de France. Une exposition y est ouverte dont la perle est la fresque de la Crucifixion. Son auteur est un élève de da Vinci.